dark

J’ai mis mes lunettes noires Mais y’a pas de soleil C’est pas pour mon regard C’est pour cacher mes larmes Je déambule à nouveau Dans le pays des tristes Là où y’a qu’des putains Qui crapotent leur chagrin J’ai la larme dans mon cœur Et puis la flamme...

Un nom sur le vide Il porte le tien Plus rien ne te touche Elles sont loin les larmes Y’a plus la douleur Que dire des sourires Ta vie s’est ternie Au temps des amours… Le regard livide Quel jour pour demain ? Mémoires sur ta bouche Un futur sans charme...

Serre les dents C'est presque rien Ça va bientôt finir S'achever enfin Non ne pleure plus Y'a plus de raison Les derniers instants Sont les plus beaux Parce que tu vas partir Enfin t'enfuir L'hémorragie de tes sentiments A finalement eu ta peau Un dernier...

Au soleil des soupirs Et aux larmes des empires Au silence de la nuit Et à Toi mon Amie Aux murmures des bas-fonds Et à nos horizons Au sang et à nous deux Aux prières et aux Dieux Aux mensonges des enfants À la gloire de nos Temps À tes gestes incertains...

Dans les idéaux sombres des mémoires gangrénées J'ère ici comme une ombre que l'on croit voir tuée Tornades et métaphores au rendez-vous de quoi ? Des instants qu'on crut forts comme si on eu la foi Cigarette mal fumée et piqûre dans la mort Des spasmes...

Je me sens changer de jour en jour Mes yeux rouges sont entourés de cernes Certaines fois je pense qu'il faut dormir D'autres j'oublie et je pars en soirée Et la fatigue m'accompagne toujours Il est dit que c'est de l'épuisement Son putain de souvenir...

Le temps ne s'écoule plus Et les jours se rallongent Demain sera comme hier Un autre jour sans espoir Sur l'horloge le temps passe Moi je me sens vieillir Mais rien ne change, tout reste Aussi noir qu'aujourd'hui J'ai trop déambulé Dans les couloirs perdus...

Je déambule, somnanbule, dans mes insomnies La nuit se forme autour de moi mais je dors pas C'est comme avoir les yeux agrafés sans sommeil Je regarde dehors : le soleil est levé Alors dans ces moments sombres où le silence règne Je roule ma cigarette...

Papa, Pourquoi tu joues encore le con ? T'en n'as pas marre de te tuer ? Tu n'y arriveras jamais Mais t'avales encore tes cachets... Tu sais maman m'a insulté Car elle avait encore trop bu. Toi t'avais ton verre à la main, Tu cherchais comment t'allais...

Dans les théâtres obscurs de tes villes en folie Tu déambules comme une marionnette dans la nuit Perdu dans le creux de nos sombres tourbillons Tu regardes toutes ces filles aux allures de garçons Ici ou ailleurs il n'y a que la poussière Et quoi que...